Proust disait; "la photographie acquiert un peu de dignité qui lui manque, quand elle cesse d'être une simple reproduction du réel". Le défi est de cesser de regarder la photo comme simple technique de mémorisation et stockage du réel. C'est une équation réel-irréel sur laquelle travaille Accarie.
A ceux qui auront l'oeil, Accarie impose une émotion, par sa prise de vue de fragments de banalité commune. Morceau de ciel, maison comme toutes les autres, parcelle de forêt: des sujets dont l'insignifiance quotidienne nous entraîne résolument à la découverte d'autres perspectives, de sensations poétiques, de rêves et de profondeur.
Avec une certaine lenteur, la subjectivité, le déplacement, le flou,le voyage, décentrent et modulent une architecture de beauté.
A ceux qui auront l'oeil, Accarie impose une émotion, par sa prise de vue de fragments de banalité commune. Morceau de ciel, maison comme toutes les autres, parcelle de forêt: des sujets dont l'insignifiance quotidienne nous entraîne résolument à la découverte d'autres perspectives, de sensations poétiques, de rêves et de profondeur.
Avec une certaine lenteur, la subjectivité, le déplacement, le flou,le voyage, décentrent et modulent une architecture de beauté.
Stéphane Accarie est photographe, il enseigne cette discipline à la villa arson, à Nice. Loin de la photographie contemporaine objective, l’artiste porte ses recherches sur une perception subjective du réel.
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Stéphane Accarie, Revell
Exposition du 8 décembre au 20 janvier 2007
Vernissage le vendredi 7 décembre 2007, à partir de 18H00
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