vendredi 17 avril 2009

Manifeste...

Je me sens offensé.

J’étudiais les Arts plastiques à Nice.....
À cette époque, à Nice, Sylvain Vigny, homme radical, effectif et affectif, au travail lyrique et abstrait, m’avait beaucoup impressionné : dans le sens littéral du mot.
Aujourd’hui, ma relecture du personnage, et surtout celle de son travail m’émeut encore. Ses peintures existent vraiment, elles existent par elles-mêmes. Elles conservent toujours ce ton de l’émotion que j’avais aimé "... à cette époque...."
Le jeu est maintenant de confronter les jeunes artistes que nous aimons et que nous défendons, à cette émotion.
Dans une période de crise où, dans l'art comme ailleurs, l'on mesure la démesure par un chaos insensé où plus personne ne sait ce que coûte un objet, une œuvre, ce mauvais fait acquis, imposé dans le milieu de l’art est incompréhensible.
Il est injustifié et illégitime que le monde de l'art fasse si peu cas du travail d’un artiste aussi remarquable.

C'est une mauvaise foi inacceptable.

Nous n’aimons pas cette intolérance intransigeante.
L'artiste n’aurait pas aimé s’incliner ainsi et il s'en serait senti, lui aussi, offensé.
L’art contemporain est une vie culturelle vaste avec beaucoup, beaucoup, d’espaces ouverts. L'enjeu est de ne pas renoncer à une once de la liberté offerte dans ce domaine.
Avec cette rencontre, notre « vertueuse » galerie et surtout nos artistes préférés veulent tenir une promesse de bonheur en disant tout haut :
“À cet instant, nous nous sentons libres d’exprimer, de penser, à tout ce que nous aimons sentir chez Vigny. Soucions nous de ce sillage...”
Espérons qu’il en sera de même pour vous. Le dialogue que nous mettons en scène est beau.

José Louis Albertini

Aucun commentaire: